La pandémie a complètement bouleversé notre quotidien avec tout un lot de défis sans précédent pour nos gens d’affaires qui doivent s’adapter sans cesse à une situation en constante évolution. La reprise économique s’est amorcée, mais notre nouvelle réalité nous a fait prendre conscience de l’urgence d’agir puisque les prochains mois et les prochaines années seront cruciaux pour tirer notre épingle du jeu afin d’effectuer un important virage économique pour assurer notre avenir post-pandémie.
Voilà pourquoi le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) multiplie ses efforts au cours des dernières semaines pour créer une puissante coalition de personnes intéressées à façonner notre province avec des actions concrètes. Sans réinventer la roue, nous nous appuyons non seulement sur la force de notre réseau de membres, mais aussi sur le regroupement des Chambres de commerce francophones de la province. Tous ensemble, nous pourrons former cette fameuse coalition pour mener les changements dont nous avons besoin.
Déjà, la conversation a été lancée auprès de la moitié des chambres de commerce francophones, des organisations de bénévoles bien établies dans chacune de nos régions. Ces gens dévoués mettent leur temps et leur expertise à la disposition de leur communauté d’affaires et j’en profite pour leur lever mon chapeau. Avec la coalition, nous pourrons canaliser une part de cette énergie vers des dossiers communs et nous aider les uns les autres.
La réception des chambres de commerce à nos discussions préliminaires virtuelles est plus que positive et les gens montrent un appui notable pour un regroupement qui pourrait mener à de vrais changements. Certes, discuter de nos dossiers communs est un premier pas important, mais la mise en œuvre d’actions concrètes et focalisées sera essentielle pour apporter des changements réels par le biais de notre puissante coalition.
Déjà, nous avons vu le poids d’une voix forte commune avec notre revendication pour une ouverture des frontières pour aider les entreprises du Restigouche et du Madawaska. La réceptivité du gouvernement provincial à une bulle partielle avec des régions voisines au Québec démontre l’importance d’agir d’une seule voix pour obtenir des résultats.
Ceci me ramène à mon analogie du ver de terre qui, pour avancer, étend puis contracte son corps. Nous nous situons maintenant en plein milieu de la phase d’extension où une foule d’idées se retrouvent sur la table. Les discussions se poursuivront encore pendant quelques semaines, puis nous devrons contracter nos efforts pour arriver à des actions très ciblées. Ensemble, nous pourrons ainsi mener de vrais changements !
Gaëtan Thomas
Président-directeur général
Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc.