Saviez-vous qu’un grand nombre de nos entreprises se démarquent sur la scène provinciale, nationale et internationale ? Mentionnons les exemples récents de ThermalWood Canada de Bathurst qui a récemment remporté le prix entrepreneuriat mondial de Start-Up Canada ou bien celui du Verger Belliveau de Memramcook avec une médaille double or pour son Crooked Pomme mousseux et une médaille de bronze pour son cidre artisanal SCOW au All Canada Wine Championship 2019. Nommons également les nombreux gagnants des prix d’exportation d’Opportunité Nouveau-Brunswick, dont l’entreprise Lizotte Machine Vision de Rivière-Verte qui a remporté l’un des deux prix de l’Exportateur de l’année. L’excellence de ces entreprises nous montre que nous n’avons pas à rougir de nos gens d’affaires qui s’illustrent ainsi dans leurs domaines respectifs.
Ceci m’amène dans le vif du sujet d’aujourd’hui, soit l’appui à nos entreprises exportatrices ou futures exportatrices. Nous savons tous que notre principal marché d’exportation est celui des États-Unis et, en 2016 par exemple, ce marché a représenté la destination pour 92 % de toutes les exportations néo-brunswickoises pour une valeur de 9,8 billions $. L’Asie représentait le second marché d’exportation en importance pour cette même année avec seulement 5 % de toutes les exportations pour une valeur de 513 millions $. De plus, pas moins de 80 % de tous les types d’exportation de notre province sont liés au secteur de l’énergie.
Ceci illustre encore une fois comment nous pourrions faire croitre notre économie et notre province en diversifiant davantage nos exportations, tant au niveau des marchés visés qu’à celui des produits et services exportés. N’oublions pas que le récent accord économique et commercial global Canada-Union européenne ouvre grand la porte à cet immense marché avec d’importantes réductions de barrières tarifaires. Notre bilinguisme économique s’avère un atout incommensurable pour percer avec succès sur le marché européen et, avec notre position géographique, nous pourrions servir de porte d’entrée et d’intermédiaire entre le marché européen et l’Amérique du Nord.
Nous attendons donc avec impatience les détails du plan de match du gouvernement provincial pour savoir de quelles façons il prévoit appuyer nos entreprises exportatrices et futures exportatrices. En guise de soutien ou de services aux entreprises exportatrices, plusieurs moyens sont à envisager comme, par exemple une taxation concurrentielle pour permettre à nos entreprises de se mesurer sur un pied d’égalité avec des entreprises provenant d’autres juridictions. Mentionnons aussi l’appui à l’innovation, des investissements pour la création de produits et services à valeur ajoutée, des incubateurs pour favoriser le développement d’entreprises exportatrices, etc. Nous avons tous à gagner si nos entreprises exportent davantage.
Thomas Raffy
Président-directeur général
Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc.
Thomas Raffy
Président-directeur général
Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc.