Communiqué de presse
Le rapport de la Vérificatrice générale confirme les inquiétudes du CÉNB sur la décroissance économique
12 juin 2018
Moncton, le 12 juin 2018 – Le rapport 2018 de la Vérificatrice générale du Nouveau-Brunswick, Kim MacPherson, confirme les inquiétudes grandissantes du Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc. (CÉNB) au sujet de la décroissance économique de la province. Cette décroissance économique a un impact significatif à long terme sur nos entreprises et sur le climat économique de la province.
Citation du Président-directeur général du CÉNB, Thomas Raffy : « La décroissance économique est une tendance alarmante pour l’avenir de notre province et voir la Vérificatrice générale y consacrer un chapitre en entier dans son rapport 2018 est une sonnette d’alarme que l’on ne peut plus ignorer. Le fardeau financier de la province ne cesse d’augmenter avec des déficits consécutifs qui, combinés avec la croissance de la dette, soulèvent des préoccupations au sujet de la durabilité même de la province. Le Nouveau-Brunswick doit améliorer sa santé financière si nous voulons continuer à offrir les services gouvernementaux à notre population tels que des soins de santé, l’éducation et les routes, tout en respectant nos engagements financiers. »
Le CÉNB trouve particulièrement troublant que la dette nette de la province ait augmenté de 7 milliards $ en dix ans et que l’on prévoit qu’elle atteindra 14,5 milliards $. Il s’agit de la dette nette la plus élevée parmi les provinces comparables, alors que sa capacité à régler la décroissance économique est plus limitée que celle des autres provinces. En outre, le Nouveau-Brunswick possède la dette nette la plus élevée en pourcentage de produit intérieur brut (PIB) parmi les provinces comparables, soit 41 % du PIB (un chiffre qui est à la hausse depuis 2008 et qui dépasse celui de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba et la Saskatchewan).
Le CÉNB note également que la Vérificatrice générale avait déjà émis des préoccupations dans son rapport 2017 où la dette nette atteignait alors 13,8 milliards de dollars et qui avait doublé depuis 2008. Une analyse rapide révèle que la dette nette par habitant était de 18 300 $ en 2017, comparativement à 9 483 $ par habitant en 2008, soit une augmentation de 92,7 % en dix ans. Elle atteindra maintenant 19 000 $ par habitant en 2019, alors que le Nouveau-Brunswick aura un onzième déficit consécutif.
Par ailleurs, le CÉNB rappelle que l’équilibre budgétaire qui avait été promis pour 2020-2021 a été repoussé d’une année lors du budget provincial présenté en janvier 2018. Des agences de notation de crédit canadienne, Dominion Bond Rating Service et Moody’s Investor Credit, ont depuis mis en doute la capacité de la province à contrôler sa dette et cela pourrait affecter la cote de crédit à long terme du Nouveau-Brunswick si des améliorations ne sont pas apportées.
Conclusion du Président-directeur général du CÉNB, Thomas Raffy : « Le CÉNB a comparé le rapport 2017 de la Vérificatrice générale avec celui qu’elle a déposé ce matin et la situation financière de la province ne s’est pas améliorée. Au contraire, le Nouveau-Brunswick s’est engagé dans une pente dangereuse qui est accentuée par l’absence d’un plan pour régler cette décroissance économique persistante. Quand nous combinons ces déficits budgétaires consécutifs et la croissance de la dette avec notre population vieillissante et notre décroissance démographique, l’avenir s’annonce sombre si ces tendances ne sont pas renversées. »
À propos du CÉNB
Fondé en 1979, le Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc. (CÉNB) est aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires francophone des provinces atlantiques. Il représente les entreprises francophones de tous les secteurs économiques de la province du Nouveau-Brunswick. Sa mission est de représenter les intérêts de la communauté d’affaires francophone pour assurer son développement et sa compétitivité et par ce fait, contribuer au développement économique de la province.
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Pour information et entrevues :
Thomas Raffy
Président-directeur général
Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc.
Courriel :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Téléphone : (506) 857-3143
Twitter : @cenb1979
Citation du Président-directeur général du CÉNB, Thomas Raffy : « La décroissance économique est une tendance alarmante pour l’avenir de notre province et voir la Vérificatrice générale y consacrer un chapitre en entier dans son rapport 2018 est une sonnette d’alarme que l’on ne peut plus ignorer. Le fardeau financier de la province ne cesse d’augmenter avec des déficits consécutifs qui, combinés avec la croissance de la dette, soulèvent des préoccupations au sujet de la durabilité même de la province. Le Nouveau-Brunswick doit améliorer sa santé financière si nous voulons continuer à offrir les services gouvernementaux à notre population tels que des soins de santé, l’éducation et les routes, tout en respectant nos engagements financiers. »
Le CÉNB trouve particulièrement troublant que la dette nette de la province ait augmenté de 7 milliards $ en dix ans et que l’on prévoit qu’elle atteindra 14,5 milliards $. Il s’agit de la dette nette la plus élevée parmi les provinces comparables, alors que sa capacité à régler la décroissance économique est plus limitée que celle des autres provinces. En outre, le Nouveau-Brunswick possède la dette nette la plus élevée en pourcentage de produit intérieur brut (PIB) parmi les provinces comparables, soit 41 % du PIB (un chiffre qui est à la hausse depuis 2008 et qui dépasse celui de la Nouvelle-Écosse, du Manitoba et la Saskatchewan).
Le CÉNB note également que la Vérificatrice générale avait déjà émis des préoccupations dans son rapport 2017 où la dette nette atteignait alors 13,8 milliards de dollars et qui avait doublé depuis 2008. Une analyse rapide révèle que la dette nette par habitant était de 18 300 $ en 2017, comparativement à 9 483 $ par habitant en 2008, soit une augmentation de 92,7 % en dix ans. Elle atteindra maintenant 19 000 $ par habitant en 2019, alors que le Nouveau-Brunswick aura un onzième déficit consécutif.
Par ailleurs, le CÉNB rappelle que l’équilibre budgétaire qui avait été promis pour 2020-2021 a été repoussé d’une année lors du budget provincial présenté en janvier 2018. Des agences de notation de crédit canadienne, Dominion Bond Rating Service et Moody’s Investor Credit, ont depuis mis en doute la capacité de la province à contrôler sa dette et cela pourrait affecter la cote de crédit à long terme du Nouveau-Brunswick si des améliorations ne sont pas apportées.
Conclusion du Président-directeur général du CÉNB, Thomas Raffy : « Le CÉNB a comparé le rapport 2017 de la Vérificatrice générale avec celui qu’elle a déposé ce matin et la situation financière de la province ne s’est pas améliorée. Au contraire, le Nouveau-Brunswick s’est engagé dans une pente dangereuse qui est accentuée par l’absence d’un plan pour régler cette décroissance économique persistante. Quand nous combinons ces déficits budgétaires consécutifs et la croissance de la dette avec notre population vieillissante et notre décroissance démographique, l’avenir s’annonce sombre si ces tendances ne sont pas renversées. »
À propos du CÉNB
Fondé en 1979, le Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc. (CÉNB) est aujourd’hui le plus grand réseau d’affaires francophone des provinces atlantiques. Il représente les entreprises francophones de tous les secteurs économiques de la province du Nouveau-Brunswick. Sa mission est de représenter les intérêts de la communauté d’affaires francophone pour assurer son développement et sa compétitivité et par ce fait, contribuer au développement économique de la province.
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Pour information et entrevues :
Thomas Raffy
Président-directeur général
Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc.
Courriel :
Twitter : @cenb1979