Chroniques
Transition énergétique propre : le Port de Belledune peut devenir son ancre
Le port a une fière histoire et apporte des industries et une prospérité au nord du Nouveau-Brunswick. Depuis plus de 50 ans, il s’est adapté aux besoins de l’économie globale, spécialement dans les secteurs énergétique, forestier, minier et de l’agriculture. Le port de Belledune accueille quotidiennement des navires et leurs cargaisons et partage nos ressources naturelles mondialement. Malgré les changements à l’économie du nord, le port de Belledune est rentable avec un potentiel de renforcer ses capacités pour devenir une ancre pour la transition énergétique propre nécessaire pour atteindre nos objectifs de carboneutralité par 2050. Sans aucun doute, c’est un chef de file de l’économie régionale.
Actuellement, les changements climatiques exigent que cette industrie s’adapte, en utilisant des opérations de transport maritime plus vertes, des sources d’énergie renouvelable et des technologies propres. Le port voit d’un bon œil ces changements et les opportunités connexes. Au cours de la dernière année, le leadership à l’APB a travaillé avec des experts mondiaux des domaines du transport maritime et des sources d’énergie propre afin d’élaborer un nouveau plan maître d’expansion. Ce plan contient les objectifs pour les 30 prochaines années en tenant compte du développement économique régional, des technologies d’innovation et de la durabilité environnementale.
Le président-directeur général de l’APB, Denis Caron affirme : « Ensemble avec les acteurs régionaux incluant le Conseil économique du Nouveau-Brunswick, le port est en train de créer un plan stratégique à long terme. Celui-ci assurera une plus grande résilience, et ce, en misant sur ses forces tout en permettant de saisir les opportunités émergentes comme la production de l’hydrogène verte. Le plan a pour but d’élargir notre capacité maritime pour les cargaisons en vrac et liquides tout en recherchant de nouveaux projets terrestres liés à l’énergie propre. Ceux-ci peuvent inclure le secteur privé et les titulaires de droits autochtones. »
Gaëtan Thomas
Président-directeur général du CÉNB