Chroniques
Les entreprises du Nouveau-Brunswick ont l’oreille attentive de l’Ambassadeur de France au Canada
Il y a déjà quelques années que le Conseil économique du Nouveau-Brunswick (CÉNB) travaille étroitement avec le Consul Général de France aux provinces atlantiques. Nous cherchons à accroître les échanges économiques entre le Nouveau-Brunswick et la France et ces efforts portent fruit.
Pour ma part, le tout a débuté quand j’ai participé à la délégation qui a accompagné Antonine Maillet lorsqu’elle a été honorée par le Président Emmanuel Macron aux Champs-Élysées à l’automne 2020. Ensuite, l’an passé, le député, Monsieur Roland Lescure est venu partager avec plusieurs entrepreneurs du Nouveau-Brunswick l’intérêt que la France porte à notre belle province. Nous avons en commun notre langue de Molière, mais aussi accès mutuellement à d’imposants marchés : nous avec les États-Unis et, eux, avec l’énorme marché européen. Monsieur Lescure est maintenant le ministre délégué chargé de l’Industrie sous l’administration Macron. Cet été lors de la Fête de la Bastille, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé la nouvelle stratégie internationale de développement économique France — Nouveau-Brunswick sur laquelle j’ai écrit quelques chroniques. Et tout cela a culminé la semaine passée quand nous avons reçu le nouvel Ambassadeur de France au Canada, Monsieur Michel Miraillet, autour d’une table ronde avec une vingtaine d’entrepreneurs et d’entrepreneures du Nouveau-Brunswick à Dieppe.
Voici ce que Claude Francoeur, président du conseil d’administration du CÉNB, a retenu des discussions : « Quel honneur d’avoir accueilli l’Ambassadeur de France qui est venu partager sa vision sur les opportunités et le potentiel du N.-B. et la France avec une vingtaine de leaders d’entreprises du N.-B. Son regard objectif et parfois critique sur notre potentiel et les enjeux importants de transport et de logement confirment nos priorités pour stimuler la croissance et les échanges entre la France et notre province. Il voit au N.-B. une économie en transformation pleine de potentiel sur le plan énergétique et avec l’économie du savoir, en passant par la cybersécurité, l’intelligence artificielle et les technologies. Il nous remercie et apprécie notre bon goût pour les vins français. Son engagement personnel à prendre des actions concrètes pour faire avancer nos relations économiques et commerciales au-delà de notre belle relation culturelle liée à la francophonie me réjouit. Il nous a aussi mis au défi d’être inclusif dans notre approche et de continuer de miser sur nos capacités bilingues pour stimuler notre croissance. »
L’Ambassadeur de France au Canada, M. Michel Miraillet, enchaîne avec : « Conformément aux instructions qui m’ont été données par le Président de la République Emmanuel Macron, je souhaite aborder notre relation avec le Canada dans toute sa globalité, y compris en Acadie des Provinces atlantiques. Cette partie du Canada et le Nouveau-Brunswick en particulier est une nouvelle frontière en termes industriels : des entreprises performantes s’y installent dans les domaines de la cybersécurité, de l’économie bleue et des nouvelles technologies. Elles bénéficient d’un écosystème de recherche fiable fourni par des universités de premier rang, y compris francophones. La France doit être plus présente et je m’y applique. »
Ensemble, avec une langue commune, des cultures semblables et des objectifs économiques alignés, la France et le Nouveau-Brunswick sont positionnés de brillante façon pour conquérir nos marchés respectifs et créer des avantages compétitifs pour nos deux juridictions. Ceci pourrait créer de belles occasions d’affaires entre des entreprises françaises et néo-brunswickoises. Ensemble, nous y arriverons !
P.S. Je me dois de souligner que l’Ambassadeur de France a remis la médaille d’Officier de l’Ordre National du Mérite à deux grandes dames acadiennes, Louise Imbeault et Aldéa Landry. Félicitations à vous deux! Vous l’avez amplement mérité !
Gaëtan Thomas
Président-directeur général du CÉNB