Chroniques
Le CÉNB appuie l'UPM dans le dossier des fermetures des zones de pêches
14 juin 2018
Plus tôt aujourd’hui, le Conseil économique du Nouveau-Brunswick inc. (CÉNB) a envoyé une lettre à l’honorable Dominic LeBlanc, Ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, afin d’appuyer les efforts et les demandes de l’Union des Pêcheurs des Maritimes (UPM) dans le dossier des fermetures des zones de pêches.
Le CÉNB reconnait l’importance de protéger une espèce en voie de disparition comme le sont les baleines noires. La protection d’une espèce est un dossier prioritaire pour lequel nous saluons les efforts du gouvernement canadien depuis le début de cette crise.
Cependant, nous ne pouvons que constater l’impact grandissant des fermetures des zones de pêches sur l’économie des communautés côtières de la province. La dernière fermeture de zone dynamique empêcherait complètement 65 pêcheurs de homard d’exercer leur métier. Si le même protocole est appliqué à deux autres sous-zones ce serait toute l’industrie de la pêche au homard de la Péninsule acadienne qui serait menacée. Il est estimé alors que les pertes directes se chiffreraient à plus de 55 millions de dollars pour la période de fermeture de ces zones.
Non seulement nos pêcheurs ne pourront pas rapporter leurs prises au quai pendant une certaine période, mais l’impact économique se fera aussi ressentir au niveau des usines de transformation, des employés des usines, de nos exportations, etc. Nous savons tous que l’économie du Nouveau-Brunswick repose grandement sur l’industrie de la pêche et nous craignons une crise qui secouera l’industrie avec d’importants impacts négatifs sur nos communautés.
Nous sommes aussi préoccupés pour la compétitivité de notre industrie de la pêche qui subit les contrecoups des mesures de protection, alors que nos concurrents américains ne sont pas assujettis aux mêmes mesures. La concurrence sur les marchés mondiaux est féroce et nos entreprises exportatrices devraient pouvoir y évoluer sur un pied d’égalité.
Le CÉNB a donc formellement demandé au Ministre LeBlanc de continuer le dialogue avec les acteurs de l’industrie de la pêche afin de trouver des mesures qui concilieront la protection de l’espèce avec l’activité économique qui repose sur l’exploitation des ressources de la mer. Une reconsidération des solutions proposées par les acteurs principaux de l’industrie est, selon le CÉNB, à préconiser.
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