Chroniques
La gestion du risque en entreprise
Dans le monde des affaires, il y a des risques et comme entrepreneur(e), il faut les gérer. La gestion du risque peut sembler être une tâche intimidante, mais il est important de se rappeler que toute entreprise doit surmonter un certain niveau de risque. Que vous dirigiez une petite entreprise à domicile ou une société avec cinquante employé(e)s, il y aura toujours un certain degré de risque associé à votre travail!
Mais, comment le risque se définit-il pour une entreprise? Dans les faits, c’est la possibilité qu’un événement puisse se produire dans l’entreprise (comme un client qui ne paie pas sa facture), et que cet événement ait des conséquences négatives sur l’entreprise (comme une perte financière si le client ne paie pas sa facture).
De manière générale, il existe plusieurs outils ou mesures qui peuvent aider les entrepreneur(e)s à réduire le niveau de risque au sein de leur entreprise. D'abord et avant tout, il est important de bien identifier les risques associés à votre entreprise. Est-ce que vous risquez de perdre des clients aux mains d’un compétiteur? Est-ce que des employés clés sont prêts à partir à la retraite? Est-ce que votre clientèle est diversifiée, avez-vous plus d’un client? Êtes-vous exposés à des catastrophes naturelles, des cyberattaques, à des poursuites judiciaires? L'essentiel est d’identifier les risques auxquels votre entreprise est confrontée, de les comprendre et de prendre des mesures pour les atténuer.
Bien sûr, c'est plus facile à dire qu'à faire. Il peut être difficile de savoir par où commencer, mais quelques méthodes peuvent vous aider. Une approche populaire est connue sous le nom de classement des risques ou de matrice d'évaluation des risques. Elle consiste à évaluer chaque risque en fonction de sa gravité et de sa probabilité. Cette étape est généralement suivie de la mise en place de moyens ou de mesures pour gérer ceux qui peuvent avoir le plus d’impact négatif sur votre entreprise. Par exemple, dans le but d’atténuer le risque, ma collègue-entrepreneure m'a dit qu'elle exigerait dorénavant un paiement de 50 % du montant total de la facture avant de commencer un travail important. Cela permet de s'assurer que les deux parties sont sérieuses et décourage les clients à se désister à la dernière minute.
JOHANNE LÉVESQUE
DIRECTRICE DU RDÉE NB