Chroniques
Focalisons nos efforts pour une économie en santé !
14 juillet 2023
Il est grand temps pour notre gouvernement provincial, même si c’est un peu in extremis à la dernière heure, de prioriser ses objectifs pour maximiser ses efforts et redresser l’économie de la province, surtout en régions rurales. En essayant de tout régler en courant de gauche à droite, souvent on perd le focus et nos objectifs sont plus difficiles à atteindre. Notre gouvernement devrait courir après moins de dossiers et se concentrer sur les grandes priorités qui demeurent toujours l’économie, la santé et l’éducation.
C’est pour cela que les entreprises bien gérées s’assurent de bien prioriser leurs objectifs, surtout ceux qui demandent des transformations culturelles profondes. La seule manière prouvée de réussir avec de telles transformations est d’engager le personnel qui va livrer les résultats et clairement démontrer aux clients et clientes les bénéfices associés à ces changements profonds. Une leçon apprise pendant mon parcours professionnel est qu’on ne peut pas tout changer en même temps. Aussi, le pourquoi des changements doit être bien compris par les personnes affectées, tout comme les bénéfices de ces changements. Quand on saute par-dessus ces étapes importantes, on risque d’avoir à reculer, tout en perdant de la crédibilité. Ceci nous désavantage énormément quand on veut procéder à la prochaine réforme.
Alors, il ne reste qu’au plus douze mois à notre gouvernement pour améliorer le rendement de la province. Cela n’est pas seulement au point de vue financier, mais aussi pour mieux se positionner pour une meilleure compétitivité pour nos entreprises et développer une économie durable.
Investir pour stimuler notre économie partout au Nouveau-Brunswick devrait être une de nos plus grandes priorités. Malheureusement, nous constatons au Conseil économique du Nouveau-Brunswick que ce ne l’est pas.
Nous sommes possiblement à moins de douze mois pour une élection qui pourrait être déclenchée prématurément, si ce n’est pas dès cet automne.
Avec les dissensions récentes à l’intérieur du parti conservateur, le nouveau cabinet doit se mettre au travail rapidement et prioriser ses actions pour avancer les enjeux importants de la province. Sinon, il ne pourra pas accomplir grand-chose dans les prochains mois et ses bonnes intentions ne demeureront que des intentions.
Nous savons toutes et tous que c’est l’économie qui est l’outil principal pour financer la santé, l’éducation et tous les autres services. Alors, je suggère que nous focalisons nos efforts sur l’économie en mettant plus d’accent sur l’innovation. Ceci nous permettra de concurrencer globalement en investissant dans l’automatisation, la robotisation et l’internet à haute vitesse partout en région. Ce même genre d’innovations pourrait minimiser les nombreuses inefficacités dans notre système de santé qui s’améliore toujours, mais pas assez rapidement. De plus, avec une économie en meilleure santé, notre système d’éducation pourra être financé plus adéquatement pour assurer le développement des compétences requises pour nos entreprises en voie d’expansions.
Je brise la règle de trois en ajoutant une quatrième priorité sur tout ce qui a trait à l’immigration. Ceci inclut plus de logements abordables qui permettront à plusieurs PME de survivre aux manques de personnel urgents.
Le gouvernement provincial se doit de choisir ses batailles, car il manque de temps. Alors, focalisons nos efforts sur trois ou quatre priorités avant la prochaine élection où tout sera peut-être à recommencer (j’espère que non). Ensemble, on peut y arriver, car il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Gaëtan Thomas
Président-directeur général du CÉNB
C’est pour cela que les entreprises bien gérées s’assurent de bien prioriser leurs objectifs, surtout ceux qui demandent des transformations culturelles profondes. La seule manière prouvée de réussir avec de telles transformations est d’engager le personnel qui va livrer les résultats et clairement démontrer aux clients et clientes les bénéfices associés à ces changements profonds. Une leçon apprise pendant mon parcours professionnel est qu’on ne peut pas tout changer en même temps. Aussi, le pourquoi des changements doit être bien compris par les personnes affectées, tout comme les bénéfices de ces changements. Quand on saute par-dessus ces étapes importantes, on risque d’avoir à reculer, tout en perdant de la crédibilité. Ceci nous désavantage énormément quand on veut procéder à la prochaine réforme.
Alors, il ne reste qu’au plus douze mois à notre gouvernement pour améliorer le rendement de la province. Cela n’est pas seulement au point de vue financier, mais aussi pour mieux se positionner pour une meilleure compétitivité pour nos entreprises et développer une économie durable.
Investir pour stimuler notre économie partout au Nouveau-Brunswick devrait être une de nos plus grandes priorités. Malheureusement, nous constatons au Conseil économique du Nouveau-Brunswick que ce ne l’est pas.
Nous sommes possiblement à moins de douze mois pour une élection qui pourrait être déclenchée prématurément, si ce n’est pas dès cet automne.
Avec les dissensions récentes à l’intérieur du parti conservateur, le nouveau cabinet doit se mettre au travail rapidement et prioriser ses actions pour avancer les enjeux importants de la province. Sinon, il ne pourra pas accomplir grand-chose dans les prochains mois et ses bonnes intentions ne demeureront que des intentions.
Nous savons toutes et tous que c’est l’économie qui est l’outil principal pour financer la santé, l’éducation et tous les autres services. Alors, je suggère que nous focalisons nos efforts sur l’économie en mettant plus d’accent sur l’innovation. Ceci nous permettra de concurrencer globalement en investissant dans l’automatisation, la robotisation et l’internet à haute vitesse partout en région. Ce même genre d’innovations pourrait minimiser les nombreuses inefficacités dans notre système de santé qui s’améliore toujours, mais pas assez rapidement. De plus, avec une économie en meilleure santé, notre système d’éducation pourra être financé plus adéquatement pour assurer le développement des compétences requises pour nos entreprises en voie d’expansions.
Je brise la règle de trois en ajoutant une quatrième priorité sur tout ce qui a trait à l’immigration. Ceci inclut plus de logements abordables qui permettront à plusieurs PME de survivre aux manques de personnel urgents.
Le gouvernement provincial se doit de choisir ses batailles, car il manque de temps. Alors, focalisons nos efforts sur trois ou quatre priorités avant la prochaine élection où tout sera peut-être à recommencer (j’espère que non). Ensemble, on peut y arriver, car il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Gaëtan Thomas
Président-directeur général du CÉNB